Nos ancêtres chasseurs-cueilleurs ramassaient tout ce qu’ils pouvaient trouver comme nourriture sur le sol, y compris les insectes, les baies, les noix, etc. Dans leur collecte, ils ont découvert que les animaux mangeaient de l’herbe et cela les rendit curieux. Ils l’ont décomposé et ont intégré le blé sauvage à leur alimentation. Cette herbe était appelée Einkorn et n’avait que 14 chromosomes.
Les plantes ont la possibilité de s’apparier les unes avec les autres et de combiner leurs chromosomes. À un certain moment, l’herbe sauvage Einkorn s’est unie avec un autre type d’herbe sauvage et le résultat a donné l’Emmer qui s’est retrouvée avec 28 chromosomes (c’est le blé qui est mentionné dans la Bible). Toutefois, ce n’est pas le blé qu’on connaît aujourd’hui, ça c’est une certitude.
Au Moyen-Âge, le pain était un aliment de base très courant. L’Emmer a fusionné avec une autre herbe qui a contribué à lui faire avoir encore plus de chromosomes, ce qui a donné le Triticum Spelta avec 42 chromosomes.
En 1960, lorsque la menace de l’explosion de la démographie mondiale était imminente, beaucoup d’argent et de temps ont été investis dans la recherche agronomique pour trouver de nouveaux moyens d’augmenter le rendement du blé. À ce moment-là, différentes souches de blé ont été croisées entre elles, encore et encore, pour sélectionner certaines caractéristiques et pour introduire des gènes uniques.
Le résultat a été un blé au rendement 10 fois supérieur par acre. Lorsque ce blé a été introduit dans de nombreux pays du tiers-monde, la famine s’est vue grandement réduite en un an. Le Dr. Norman Borlaug a reçu le prix Nobel de la Paix pour son travail de création de souche de blé à haut rendement.
Comme le blé est si prolifique, il a conquis quasiment toutes les réserves de blé mondiales. Il existe également près d’un million d’acres de ce qu’on appelle le Blé Clearfield qui est cultivé dans le Nord-Ouest du Pacifique. Il s’agit d’une variété semi-naine de blé dont les graines et les embryons sont exposés à un produit chimique, l’azoture de sodium, qui est une toxine industrielle.
En fait, lors des quelques cas d’ingestion humaine, le Centre Antipoison a averti les gens de ne pas offrir du CPR, car la personne qui offre le CPR peut également ingérer le produit chimique et en mourir. En plus, si la victime vomit, on dit aux gens de ne pas mettre le vomi dans l’évier, car il pourrait exploser. Voilà à quel point ce produit chimique est dangereux.
Les fabricants du blé Clearfield déclarent que leur blé est le résultat de « techniques améliorées de reproduction de plantes traditionnelles », faisant une distinction avec le blé génétiquement modifié. Cependant, même si aucune technique d’épissage de gènes n’a été utilisée, de nombreuses autres méthodes l’ont été, comme l’induction délibérée de mutations à l’aide de produits chimiques, de rayons X et de techniques de rayonnement à haute dose, le tout associé aux croisements de variétés. Ces méthodes sont bien pires que la modification génétique, d’après le Dr. William Davis, auteur du livre Wheat Belly.
On nous dit de manger plus de blé : où est le problème ?
On nous dit que nous avons besoin de consommer plus de céréales, c’est-à-dire plus de blé. Le blé compose plus de 90% de toutes les céréales que nous mangeons. Dans la pyramide alimentaire, on nous conseille de consommer 60% des calories à partir du blé. Le nouveau modèle alimentaire nous dit également qu’au moins 1/4 de nos calories doivent être issues du blé. Voici pourquoi nous devons arrêter d’écouter ce qu’on nous dit sur la pyramide alimentaire :
Le blé moderne stimule l’appétit
On estime que jusqu’à 10% de la population souffre d’une sensibilité à la protéine du blé appelée gluten (certains estiment que cela pourrait être plus, de l’ordre de 30%). Toutefois, les 90% de gens restants qui consomment du blé ne devraient pas non plus en manger. Voici quelques raisons :
Le gluten est une protéine en deux parties composée de gliadine et de gluténine. La gluténine dispose d’une élasticité unique qui nous offre la capacité d’étirer notre pâte à pain ou à pizza, ou même de la faire tourner au-dessus de notre tête, si on est enclin à le faire. La gliadine, l’autre partie de la protéine de gluten, a été particulièrement étudiée dans les années 70 par les psychiatres qui ont découvert que s’ils retiraient tout le blé de l’alimentation de leurs patients atteints de schizophrénie, leur état s’améliorait significativement.
Lorsqu’ils ont réintroduit le blé, ils ont constaté que leur état a empiré. Donc la question posée était : qu’est-ce qui dans le pain donnait des hallucinations aux schizophrènes? On a remonté à la protéine de gliadine qui, lorsqu’elle est ingérée, pénètre dans le cerveau et se lie aux récepteurs opiacés, où elle stimule l’appétit.
En plus, la gliadine agit comme un opiacé dans le cerveau et a d’autres effets désastreux. Par exemple, les gens souffrant de troubles de l’attention et d’hyperactivité devenaient hypersensibles et présentaient des déchaînements comportementaux, les gens atteints de schizophrénie avaient de graves hallucinations, les gens bipolaires devenaient progressivement hystériques, et ceux avec des troubles alimentaires, comme la boulimie, développaient des obsessions alimentaires.
En 1985, tout ce qu’on trouvait au supermarché aux Etats-Unis était fabriqué avec du blé provenant de la souche semi-naine prolifique ou d’un dérivé. Curieusement, si vous comparez le poids des Américains avant et après 1985, il est évident qu’il y a eu une explosion de l’obésité qui est encore d’actualité aujourd’hui peu de temps après que le «nouveau» blé ait été introduit.
Une énorme augmentation du nombre de diabétiques a également suivi. Bien qu’on ne puisse pas prouver scientifiquement un lien de cause à effet, il semble évident que les Américains ont tous été nourris avec un stimulant de l’appétit.
Le blé moderne accroît le taux de sucre dans le sang
Deux tranches de pain de blé entier accroissent plus la glycémie que 6 cuillères à café de sucre de table. Comment est-ce possible quand le blé entier est considéré comme un glucide complexe qu’on nous encourage à consommer en plus grandes quantités ? Le glucide complexe du blé est appelé amylopectine A, qui est très sensible à l’amylase que nous avons dans notre estomac et notre bouche. Cela rend très facile à digérer et fait rapidement augmenter la glycémie. Du blé pour le petit déjeuner, du blé pour le déjeuner et du blé pour les en-cas, cela donne de la graisse viscérale qui entoure les intestins, le cœur, le foie et les reins. Une glycémie élevée à répétition donne ce que le Dr. Davis appelle un « ventre au blé ».
Le blé moderne cause des inflammations
Lorsqu’une bactérie ou un virus pénètre dans le corps, notre système immunitaire répond de nombreuses manières. Les plantes n’ont pas le même système immunitaire, mais elles ont des lectines qui sont des protéines toxiques pour les moisissures, les champignons et les insectes. Certaines lectines sont bénignes pour les humains (comme celle qu’on trouve dans les épinards) tandis que certaines sont très toxiques. La lectine du blé (Agglutinine du Germe de Blé) est une molécule complexe en quatre parties.
Lorsque cette lectine est isolée et donnée en très petites quantités à des rats, elle détruit l’intestin grêle. Les Américains consomment en moyenne environ 10 à 20 mg de lectine de blé en une journée, cela suffit à faire d’importants dégâts.
Lorsque nous consommons du blé, la protéine de gliadine perméabilise la barrière intestinale normale et permet aux substances étrangères de pénétrer dans la circulation sanguine … des substances comme la lectine de blé. C’est la raison pour laquelle les personnes qui mangent du blé ont des maladies auto-immunes et des inflammations comme une inflammation des articulations, une inflammation de l’intestin, des reflux acides, une inflammation du cerveau, une inflammation des voies respiratoires, etc. En fait, il n’y a pas un seul système qui échappe à l’agression inflammatoire du blé.
Que se passe-t-il lorsqu’on supprime le blé de notre alimentation ?
Tout d’abord, supprimer le blé de l’alimentation n’est pas aussi facile qu’on pourrait le croire. Cela représente beaucoup d’aliments, et pour certains nous ne penserions même pas qu’ils contiennent du blé. Par exemple, il y a du blé dans les Twizzlers, dans la Soupe à la Tomate Campbell, dans l’assaisonnement à tacos, dans les repas congelés, dans les céréales, dans les sauces à salade, dans les barres de céréales et beaucoup plus encore. Pourquoi autant de produits contiennent-ils du blé ?
En 1960, on ne pouvait trouver du blé que là où on s’attendait à en trouver : les pains, les pâtes, les préparations pour pancake, etc. Aujourd’hui c’est une toute autre histoire : il y a du blé dans toutes sortes d’aliments où l’on ne s’attendrait pas à en trouver.
Est-il possible que les fabricants de produits alimentaires soient au courant que le blé est un stimulant de l’appétit (en plus du fait qu’il soit grassement subventionné par l’état et par conséquent artificiellement peu coûteux) ?
Impact d’une alimentation exempte de blé
Le Dr. Davis déclare que supprimer le blé de l’alimentation aurait les résultats suivants :
Perte de poids considérable
Réduction de l’appétit
Baisse de la glycémie
Réduction des douleurs articulaires
Réduction des inflammations
Amélioration de la fonction cognitive
Réduction de l’anxiété
Réductions des obsessions alimentaires
Baisse de la tension
Réduction des triglycérides
Augmentation de l’énergie
Amélioration du sommeil
Et un régime exempt de gluten ?
Bien que passer à un régime sans gluten soit une bonne chose pour éviter les problèmes dus au gluten, à la gliadine, à l’agglutine du germe de blé et à l’amylopectine A, les aliments sans gluten contiennent d’autres choses, principalement de la fécule de pomme de terre, de l’amidon de riz et de l’amidon de maïs. Ce sont les seuls aliments qui élèvent encore plus le taux de glucide que l’amylopectine A du blé.
Attention : Si vous choisissez de passer à un régime sans gluten, évitez les produits sans gluten du commerce, du moins jusqu’à ce que vous vous soyez renseigné sur les différences entre les aliments sans gluten sur le marché.
Que puis-je manger ?
Mangez autant d’aliments simples que possible. Vous pouvez manger des noix, des graisses saines, des fruits et légumes bio, du bœuf élevé en plein air, du poulet et de la dinde bio, du saumon sauvage, du fromage, des œufs bio, de la noix de coco, des avocats, du lin, de l’huile d’olive et de chanvre, ainsi qu’une diversité d’autres aliments sous leur forme naturelle. Plus un aliment est raffiné, plus il y a de chances qu’il contienne du blé et d’autres produits dérivés du processus de raffinage qui sont simplement trop dangereux pour votre santé.
-Horizon Bien-être