Des nombreuses recherches ont étés faites concernant l’état de la santé de la mère, avant et pendant la grossesse, qui peut affecter son enfant. C’est largement reconnu le fait que, par exemple, boire de l’alcool, fumer, et manger du fromage affiné peut être dangereux pour la santé du fœtus.
Ensuite il y a aussi d’autres dangers moins renommés comme le niveau trop faible de vitamine D, le contact avec la pollution atmosphérique, la consommation excessive de caféine et de charcuterie.
Après avoir pris en considération ces informations, la nouveauté scientifique est d’observer maintenant si l’état de la santé du père, avant et au moment de la conception, peut avoir une incidence sur la santé d’un enfant. Deux études récentes ont analysé l’effet du sperme provenant des pères qui présentait des excès de poids, et une autre catégorie de pères avec des carences nutritionnelles. Les résultats étaient impressionnants. La première étude, initiée par L’Université d’Adélaïde, avait établi que le sperme provenant des pères qui souffrent de surpoids, contribue à un risque élevé d’obésité pour leurs enfants, mais aussi pour leurs petits-enfants. Cette recherche indique que même si les enfants et les petits-enfants vont bénéficier d’une alimentation équilibrée, les signaux moléculaires retrouvés dans le sperme d’un homme qui est en surpoids, peuvent augmenter les chances d’être prédisposé à souffrir d’obésité et d’autres symptômes liés au diabète pour les deux générations de progénitures.
De nombreuses études dénotent que l’obésité des femmes enceintes peut affecter l’enfant, mais celle-ci est la première à manifester l’importance vitale du poids du père.
Des autres études récentes ont indiqué que les fœtus d’un père considérablement en surpoids, sont susceptibles d’être anormalement petits et de se développer moins vite en comparaison avec un fœtus provenant d’un père avec un IMC équilibré. Dans le cas d’un père fumeur, même avant la conception, pour son enfant il y a une prédisposition de 30% de développer un cancer pendant son enfance.
Toutes ces études dénotent un besoin crucial de se concentrer aussi sur les recherches et éducation sur la santé paternelle avant et à travers toute la période de la grossesse- et pas uniquement sur la santé maternelle.
Au-delà de prouver la valeur majeure de la santé du père par rapport à son enfant, cette nouvelle étude indique aussi l’importance des décisions concernant la santé et le mode de vie prises par les générations avant nous, ainsi que l’impact que cela a sur notre traits génétiques, en nous indiquant nos prédispositions qui sont soit avantageuses, soit défavorables.
Cependant, cette information n’indique pas que nous sommes plus capables de contrôler notre propre santé. Nos décisions quotidiennes concernant la nourriture et les boissons que nous consommons, la durée de notre sommeil, et la manière dont nous utilisons notre corps, ont une influence remarquable sur notre état au quotidien, ainsi que sur les risques de développer certaines maladies dans le futur.
Maintenant, nous avons une source de motivation encore plus grande pour faire des choix bénéfiques dans notre mode de vie, en sachant que toutes nos décisions peuvent affecter la santé de nos enfants et de nos petits-enfants.