Avec l’été qui est là, vous envisagerez peut-être une baignade rafraîchissante dans votre piscine locale. Avant que vous ne le fassiez, j’aimerais partager avec vous quelques précieuses informations.
Dès notre plus jeune âge, mes frères et sœurs et moi avons été très rapidement plongés dans le monde de la natation. Comme nous passions tous nos étés au bord d’un lac, nous avons dû rapidement apprendre à nager. En ce qui concerne les piscines publiques, j’ai aussi passé une bonne part de mon temps dans des bassins remplis d’eau chlorée. Bien que je n’y aie passé que de bons moments, sachant tout ce que je sais maintenant, je préfère m’en tenir au lac, malgré les algues et tout le reste.
(Spoiler : les piscines publiques peuvent être dé-goû-tan-tes !).
7 choses à savoir avant de nager dans une piscine publique
Je me souviens encore de la puissante odeur forte du chlore chaque fois que j’allais à la piscine municipale. Ayant grandi dans une petite ville rurale, c’était un véritable plaisir d’aller dans ce genre d’endroit. Comme mes frères et sœurs et moi jouions à nous éclabousser, nous avions probablement dû avaler à plusieurs reprises une ou deux bonnes gorgées d’eau.
Bien sûr, ce que je ne savais pas, c’est que ces gorgées étaient essentiellement un mélange de saletés diverses et de germes. Charmant !
Voici tout ce que vous devez savoir avant de vous rendre à la piscine de votre quartier.
1. On y trouve des virus partout
Bien que les piscines soient désinfectées, elles ne sont pas aussi propres qu’on le pense. Chaque fois qu’un nouveau nageur saute dans la piscine, de nouveaux microbes sont libérés dans l’eau. Cela peut permettre à des virus de s’infiltrer dans vos oreilles, vos yeux ou votre système gastro-intestinal. Malheureusement, cela peut entraîner toutes sortes de conséquences, par exemple des maux d’oreilles ou des yeux irrités.
2. Vous nagez peut-être dans les excréments
Je sais, ce n’est pas l’image la plus agréable qui soit… Néanmoins, il est important de comprendre que ce genre de choses arrive souvent. Comme l’indiquent le Centre pour la prévention et le contrôle des maladies aux Etats-Unis, les matières fécales sont « fréquemment » présentes dans l’eau des piscines publiques.
Une analyse globale des filtres de piscine permet de constater que 58% d’entre eux sont positifs à l’E. coli (une bactérie que l’on trouve normalement dans l’intestin et les excréments humains).
3- Vous nagez peut-être AUSSI dans l’urine
Certaines personnes comparent les piscines publiques à des toilettes publiques (oui, je sais, c’est difficile de se faire à cette idée). Même si à bien des égards, l’urine est dégoûtante, elle n’en est pas moins assez stérile. Cependant, le problème réside dans les composants de l’urine qui réagissent avec le chlore. On croit que cette combinaison peut augmenter votre taux d’exposition aux carcinogènes.
4- Il existe des germes que le chlore ne peut pas tuer
Ce n’est pas agréable de nager dans un bain chloré. Cependant, cela procure à la plupart des gens un sentiment de sécurité quant à la stérilisation. Bien que le chlore tue de nombreux germes, il y en a qu’il ne peut pas combattre. Vous avez peut-être entendu parler d’un de ces germes, connu sous le nom de crypto.
Le cryptosporidium, ou « crypto » en abrégé, a fait la une des journaux lorsque le Centre pour la prévention et le contrôle des maladies a mis le public en garde contre les maladies potentielles liées à ce germe. Dans les piscines bien entretenues, le cryptosporidium peut vivre jusqu’à 10 jours. Les personnes qui y sont exposées peuvent souffrir de diarrhée pendant une à deux semaines.
5. Vous risquez d’être exposé à des composés chimiques toxiques
Comme nous l’avons mentionné plus haut, lorsque certains produits chimiques commencent à interagir avec le chlore, ils peuvent former un cocktail toxique. Même si l’eau de la piscine ne contenait pas d’urine (ce qui est très improbable), il resterait quand même dans cette eau des composés chimiques provenant de la sueur humaine et de l’utilisation régulière de crème solaire. C’est un véritable problème, car ces sous-produits peuvent causer des dommages génétiques.
6. Les piscines publiques servent trop souvent de baignoire
Une baignade dans une piscine peut être très rafraîchissante, ce qui explique peut-être pourquoi 52% des gens ne prennent pas de douche avant de se rendre à une piscine publique. Vous pouvez donc imaginer la quantité phénoménale de saleté et de germes qui finit par se retrouver dans l’eau de nos piscines (sans parler des pathogènes potentiels). Le pire, c’est que les adultes ont tendance à ingérer environ 15 centilitres d’eau de piscine chaque fois qu’ils nagent (les enfants avalent probablement le double de cette quantité).
7. Les couches pour bébés fuient
Nous avons déjà parlé d’excréments. Malgré cela, il est important de noter qu’il y a des piscines pour bébés pour une bonne raison. Bien que ces piscines aient tendance à être plus sûres pour les jeunes enfants, elles gardent aussi les couches qu’ils portent loin des piscines pour adultes. La vérité, c’est que les couches résistantes à l’eau ne fonctionnent tout simplement pas. D’innombrables études ont montré que ces couches fuient et suintent.
En fin de compte, on estime que le taux de maladies contractées dans les piscines publiques est en hausse. Au fur et à mesure que les piscines publiques deviennent de plus en plus courantes et accessibles, les risques d’infection se multiplient. Le pire, c’est que malgré le nombre de cas de maladie documentés, environ 3/4 des piscines publiques passent pour être correctement chlorées.
Après avoir lu toutes ces informations, vous pensez probablement la même chose que moi : les lacs et les rivières paraissent plus attrayants que jamais pour nos baignades estivales.
-Krista Hillis